Sep62018
ArtBridges/ToileDesarts a demandé à Annalee Adair de nous livrer ses réflexions sur la mobilisation communautaire. Annalee s’occupe présentement du programme Talent de leader du Conseil des ressources humaines du secteur culturel et travaille au plan décennal de diffusion des arts et du patrimoine du Conseil des arts d’Edmonton. Lorsqu’elle était gestionnaire du service de la mobilisation communautaire et de l’éducation de la Ville de Kingston, elle a mis sur pied une stratégie de mobilisation communautaire pour le Grand Theatre et une stratégie jeunesse pour l’ensemble de la ville, dirigé une vérification de l’accessibilité des installations des lieux de diffusion culturelle et établi un protocole et un plan de reconnaissance des Premières Nations. Elle a également mis en place un service des arts et de la mobilisation communautaires lorsqu'elle travaillait pour la Ville d’Ottawa et a été la directrice générale fondatrice d’ArtsSmarts, un organisme d’art et d’apprentissage pancanadien.
Voici un extrait de l'article :
Le but ultime d’une mobilisation communautaire efficace est d’établir un lien de confiance à la fois avec les personnes desservies par l’organisme et avec la population locale dans son ensemble.
L’expression « mobilisation communautaire » est courante dans le secteur des arts au Canada. Il ne s’agit pas d’un nouveau concept, mais celui-ci peut être interprété de différentes façons selon les disciplines, les organismes et les secteurs.
Les diffuseurs artistiques et les artistes ont la possibilité de jouer un rôle nouveau dans les milieux, un rôle de transformation. En plus d’offrir leurs prestations artistiques habituelles, nos organismes peuvent plonger à fond dans plusieurs autres aspects de la vie collective lorsqu’ils adoptent une approche de mobilisation communautaire.