L’ART COMMUNAUTAIRE :
SUR ? AVEC ? POUR ? une communauté ?
À partir de certaines expériences vécues lors du Congrès international IDEA, Belém, Brésil, juillet 2010
Où :
Studio de LEVIER
4525 Saint-Jacques
Montréal
(près du métro Place-Saint-Henri)
Quand :
Samedi le 20 novembre
De 13 à 18 heures
Sujet :
“L’art communautaire semble être devenu bien à la mode, alors que l’onvoit poindre un peu partout des pratiques nommées aussi « participatives », « relationnelles » ou « animation culturelle », soutenues par des artistes professionnels avec le financement de tous les niveaux de gouvernement et même de sociétés privées. Est-ce une bonne chose ou quelque chose dont on devrait s’inquiéter ? Y a-t-il assez d’attention critique apportée à ce qui est en jeu pour les communautés impliquées ? Qu’en est-il de l’éthique de la collaboration dans les projets d’art communautaire ?
La rencontre à laquelle nous vous invitons s’inscrit dans le mandat de LEVIER qui, outre le fait de permettre à des délégués du Québec de participer à des échanges internationaux dans les champs d’intérêt qui sont les siens, tient à ce que l’expérience vécue à l’extérieur du Québec soit partagée au retour avec les personnes qui n’ont pu y être. Comme ce fut le cas à d’autres occasions semblables, ce partage est également l’occasion de débattre d’enjeux propres à la pratique de l’art communautaire.
Cette fois-ci, l’occasion est particulièrement significative car une importante délégation québécoise participa au congrès d’IDEA (Association internationale de Drame/Théâtre et Éducation) qui s’est tenu au Brésil en juillet dernier, dans le cadre duquel se tenait également un Festival international de théâtre. Devora Neumark y représenta LEVIER et s’y rendit en compagnie de Norman Matchewan, de la communauté algonquine du Lac Barrière, et de Dominique Malacort, chargée d’aider à développer des contacts en vue d’un partenariat potentiel entre LEVIER et un organisme d’Amérique du Sud faisant appel à l’art pour lutter contre la pauvreté (Dominique participe également à la préparation de cette rencontre).
Ont également participé à IDEA ces autres personnes du Québec : des représentantes du Théâtre des petites lanternes et du collectif théâtral Vichama; Émilie Monnet, membre d’Odaya et du Comité ART • CULTURE du RÉSEAU pour la stratégie urbaine de la communauté autochtone à Montréal; l’artiste Moe Clark qui s’est joint à Émilie Monnet pour présenter le projet Bird Messengers; la réalisatrice Martha Steigman dont le travail sur la communauté algonquine du Lac Barrière a contribué à faire connaître les combats continus de cette communauté pour son autodétermination; Véronique Leduc dont le mémoire de maîtrise porte sur l’art communautaire et la reconnaissance sociale, et utilise comme étude de cas le projet Agir par l’imAGinaIRe soutenu par LEVIER et la Société Elizabeth Fry du Québec; et Isabelle Fortier, coordonatrice d’un collectif de création interculturelle au Collège de Maisonneuve, qui assista au congrès d’IDEA en tant qu’observatrice et participa à plusieurs des discussions entre les délégués de LEVIER et des partenaires potentiels d’Amérique du Sud.
Vous êtes donc invités à venir les entendre ces personnes parler de leur expérience vécue ou à venir partager votre propre expérience :
- Si vous êtes intéressés à échanger sur la pratique de l’art communautaire, incluant celle du théâtre d’intervention;
- Si vous êtes intéressées aux échanges Nord-Sud, notamment dans le cadre d’événements à l’échelle internationale qui nécessitent d’importantes ressources financières, et souhaitez discuter à quels besoins ils répondent véritablementt;
- Ou si vous êtes intéressés à la question de l’éthique dans les pratiques communautaires. Un exemple : lors du Congrès IDEA, des groupes autochtones furent invités à venir offrir une prestation lors de la cérémonie d’ouverture et tout au long des soirées de l’événement, mais ne furent pas invités à parler lors des ateliers offerts, car, selon un des organisateurs, « Ce n’était pas la place pour le faire et, de plus, le congrès était après tout un colloque académique et les groupes autochtones ne sont pas au même niveau que les autres invités». Une « présence scandaleusement décorative », pour reprendre les mots de Dominique Malacort. Malheureusement, à Montréal ainsi qu’ailleurs au Québec et au Canada, on entend trop souvent de tels commentaires condescendants à propos des peuples autochtones et des autres membres de projets d’art communautaire lors de tables rondes et conférences « savantes »…
D’où la question posée par LEVIER pour cette rencontre – la même question qui servit à ouvrir la table ronde au congrès d’IDEA que Devora anima avec Norman, Émilie, Moe et Martha :
Comment considère-t-on la relation entre les artistes professionnels et les membres d’une communauté dans les projets d’art communautaire ?
SUR ? AVEC ? POUR ? une communauté…
Veuillez nous indiquer si vous avez l’intention d’être présent à cette rencontre.
Nous vous invitons entre-temps à sur notre blogue les articles qui portent sur IDEA : http://www.engrenagenoir.ca/blog/archives/category/congres-idea
Au plaisir de vous rencontrer le 20 novembre”,
Johanne, Devora et Dominique
Engrenage Noir / LEVIER
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