« Quand des femmes meurent par centaines pour l’unique raison qu’elles sont des femmes et que la violence qui s’exerce contre elles n’est pas seulement le fait de leurs assassins mais aussi d’un système; lorsque cette violence relève aussi de la négligence gouvernementale, on appelle ça un féminicide.
Contre toute attente, notre Canada épris de consensus social est le lieu d’un féminicide à bas bruit. Les victimes, ce sont les filles et femmes des Premières nations, les Amérindiennes, les Inuits et les Métis.»
– Emmanuelle Walter, Sœurs volées, Lux Editeur, 2014

” Afin de souligner l’inaction du gouvernement Harper concernant les trop nombreuses disparitions et assassinats des filles et femmes des Premières Nations, nous, artistes en art performance, poètes, activistes, pluridisciplinaires… nous sommes rassemblées afin de réaliser une action performative pour exprimer collectivement notre indignation et imprégner le sol de nos traces au rythme cardiaque des tambours. Cette pièce s’inspire de diverses actions se déroulant en Espagne et en Amérique latine, particulièrement au Mexique où le féminicide sévit depuis quelques décennies.

Ce sera également la dernière journée de l’exposition à la Maison de la culture Frontenac intitulée Oubliées ou disparues : Akonessen, Zitya, Tina, Marie et les autres – où sept artistes présentent des oeuvres sur cette thématique.

Nous vous invitons à venir vous y joindre et participer de vos propres traces en apportant une vieille paire de chaussures de femme ou de fillette.”

Lieu : Maison de la culture Frontenac
Date : Samedi le 6 juin 2015, à 14h00

https://www.facebook.com/marquerlesesprits
Pour s’inscrire à l’événement: https://www.facebook.com/events/359867397551357/

-source : infolettre d’Engrenage Noir / ROUAGE
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